Mélanome, il y a vaccin… et pas de vaccin
Depuis quelques temps, le grand public commence à entendre parler de vaccin à propos du mélanome. Cela nécessite explication et précision. Dans le langage courant, vaccin rime avec prévention. On se vaccine contre la grippe pour éviter de l’attraper.
Le principe, cher à Pasteur, est d’inoculer à faible dose la maladie pour solliciter, « entraîner » les dispositifs de défense de l’organisme (système immunitaire) et au final de ne pas tomber malade.
Cela n’est pas du tout le cas, même pas imaginé, pour le mélanome. Dans le cas du plus dangereux des cancers de la peau, le mélanome donc, le vaccin, si on peut l’appeler ainsi, est thérapeutique. C’est à dire, qu’on stimule le système immunitaire de patients atteints de la maladie et qu’on espère ainsi favoriser la guérison.
Si les résultats sont encourageants, les chercheurs sont quand même loin du compte, et il faudra attendre encore de nombreux essais pour voir l’immunothérapie s’imposer comme une voie importante de traitement du mélanome.
